The Union Herald

Il y a ce qui se dit et ce qui se mesure, le bruit ambiant et la réalité sur pied (enfin sur cep). Certes il manque de l’eau, beaucoup d’eau et les différents coups de chaud n’ont vraiment pas fait de bien à nos pinots et chardonnay… Pour autant, il n’est pas question de perdre la moitié de la récolte ou de vendanger le 5 Septembre, ce sont des balivernes même s’il est possible que certaines parcelles soient dans cette pénible situation mais revenons-en au concret et à la mesure…

Si l’on fait abstraction des réalisations propres à la Champagne avec le Souverain d’une contenance de 35 bouteilles créé par la maison Taittinger en 1988 ou les Primat (35 bouteilles) et Melchizédec (40 bouteilles) de la maison Drapier, le Salomon, nommé Melchior dans le bordelais est bien le plus gros contenant du haut de ses 18 litres… Petit joueur toutefois si nous le comparons aux deux ‘’fioles’’ que la Cave de Mazenay vient d’extraire de l’arrière-cour et dont l’histoire remonte à 1980.

S’il est un élément architectural qui fleure bon la Bourgogne, ce sont bien les tuiles vernissées que l’on voit apparaître dès le XIème siècle sur les toits de l’Abbaye de Cîteaux puis des nobles constructions à l’entour suite à la création d’une dizaine de tuileries à proximité de l’Abbaye pour exploiter l’argile locale (il y en aurait donc dans nos sols). Bien avant la Normandie ou l’Ile de France que la mode atteindra un bon siècle plus tard, le phénomène va s’implanter durablement sur l’ensemble de la région.